Balint

    Penser sa pratique

    Le Balint est ouvert à tous, membres ou non d’Alters. Il est à destination des praticiens du social et de la santé, en exercice : formateurs, enseignants, éducateurs, médecins généralistes, spécialistes, psychiatres, soignants, infirmiers, psychomotriciens, kinésithérapeutes, psychologues…

    Deux type de Balint peuvent être institués :

    1. Uni-professionnel : réunissant des professionnels issus du même champ
    2. Pluri-professionnel : professionnels issus de champs différents

    Orientation  du « groupe Balint » à Alters:

    • « Il s’agit d’élaborer un par un sa théorie, c’est-à-dire, le lien social  qui sous-tend la pratique du réel des situations professionnelles rencontrées, en obtenir «un changement limité, bien que considérable » dans la manière de mettre un peu pour chacun, son désir dans son champ de travail. Dans ce cadre, l’identification professionnelle commune devrait permettre de partager le discours d’appartenance (médical, éducatif, pédagogique...) à partir duquel, chacun se doit d’élaborer sa théorie ». (Proposition de Marc Thiberge 2001)
    • Un  Balint, dont l’enjeu est pour les professionnels de rendre compte un par un de leur pratique comme acteurs singuliers engageant leur subjectivité, l’envers exact d’un fonctionnement où on met le « patient » ou le « malade » en position d’objet de soins ou d’assisté.
    • Un Balint conçu comme : Instance d’élaboration de sa pratique, une pratique sociale respectant donc le désir singulier, ainsi que le lien entre la tension désirante et sa fonction de perfusion du social, dans une dynamique conjointe instituant/institué. 

     

    A destination des praticiens du social et de la santé, en exercice (enseignants, formateurs, moniteurs éducateurs, éducateurs de jeunes enfants, éducateurs spécialisés, pédagogues, Médecins généralistes, spécialistes, psychiatres, soignants, infirmiers, ostéopathes, kinésithérapeutes, psychologues…) l’atelier offre un espace de travail, d’auto-formation et de partage d’expériences et de savoirs entre les participants.

    Les problématiques des personnes que nous accompagnons changent, les attentes institutionnelles se rigidifient, nous sommes de plus en plus assignés à une place d’exécutants, les lieux d’élaboration des pratiques professionnelles disparaissent.

    Au regard des mutations sociales, des régressions de nos contextes professionnels et de notre désir indestructible de penser nos pratiques, un lieu de partage et de soutien mutuel nous est nécessaire.

    ─ Notre intention ─

    Se mettre en situation de recherche afin d’élaborer, voire d’inventer des pratiques sociales comme le soin, la psychologie, l'éducation ou le travail social… en s’appuyant sur les énoncés des sciences humaines. Il peut s’y travailler des questions d’actualité sociale et politique, ou retrouver des sources d’inspiration dans les racines de nos métiers ou du champ de la culture et de la pratique artistique, en s’appuyant sur des ouvrages et en croisant ces éclairages avec le quotidien de nos pratiques professionnelles…

    Cet atelier propose un cadre de travail qui prend en compte le désir singulier et par là soutient le désir engagé dans l’activité professionnelle et prend en compte celui des personnes que l’on accompagne (notre Charte).

     

    Le groupe se réunit le 1er lundi du mois à partir de 21h ;

    Ce groupe est donc ouvert à toutes les personnes qui souhaitent travailler sur ces questions avec d’autres, dès lors qu’ils se reconnaissent dans la charte qui nous associe. Pour prendre contact, c'est ici.

     

    Argument

    Penser les Pratiques Sociales

     

    Quels sont les concepts et les théories à partir desquels on peut penser des pratiques sociales hétérogènes comme le soin, l'éducation ou le travail social?

    Ce groupe de travail propose un cadre de théorisation qui prend en compte l'hypothèse de l'inconscient. et par là questionne la place de la fonction désirante chez les professionnels et chez les personnes dont on s' occupe .

    Il s'agit d'ouvrir une réflexion partagée sur le "lien social", comme position de recherche et d'invention collective et individuelle.

     

    Ce groupe est donc ouvert à toutes les personnes qui souhaitent travailler sur ces questions avec d'autres.

     

    Atelier des Pratiques Sociales

    Finalités

    L'atelier des pratiques sociales propose à ses membres :

    • d'expérimenter dans le champ social
    • de théoriser à partir de leurs expériences
    • d'enrichir leurs expériences et leurs théories par la confrontation avec d'autres

     

    Modalités pratiques

    L'atelier est composé de groupes de travail hétérogènes. Quiconque peut proposer un sujet de travail

    ou une expérimentation et recruter des partenaires pour constituer un groupe. La présentation d'un

    sujet se fait à l'Académie baroque. La déclaration d'un groupe se fait à l'Atelier des pratiques

    sociales.

    Les groupes travaillent suivant leur propre rythme, indépendamment les uns des autres. Une fois par

    trimestre, tous les groupes se réunissent ensemble pour :

    • confronter leurs résultats et problèmes
    • tenter de trouver des articulations et des synthèses
    • préparer la restitution collective de leurs travaux

     

    Les réunions trimestrielles donnent lieu à des comptes-rendus.

    Deux fois par an, l'Atelier présente la restitution de ses travaux au grand groupe d'Alters.

    L'Atelier des pratiques sociales pourra proposer à la publication des travaux issus de ses groupes.

     

    Groupes 2012-2013

    Malaise dans les institutions, constitué en Sep 2011, a terminé ses travaux en Dec 2012, travaux à publier, groupe clos.

    Lecture de sociologie, constitué en Sept 2011, actif, ouvert. Contact : Martine Pages. Voir programme sur le site de Alters.

    Les formations du (lien) social, constitué en Sep 2011, actif, fermé. Voir sur le site de Alters restitution des travaux le 15 Dec 2012 et Présentation aux WE d'Oct 2012.

    Analyse d'un corpus de CV interactifs, groupe en attente de constitution. Contact Mohammed Annaya.

    Expérience de l'accompagnement bénévole d'un enfant autiste en Ariège, groupe en attente de constitution.

     

    « Rencontres avec » en 2013

    L'Atelier des pratiques sociales propose des temps de rencontre avec des personnes actives dans le champ des pratiques sociales, dont la pratique est susceptible d'enrichir le travail des groupes.

    • 25 mai 2013 Nicolas Velut, psychiatre, psychanalyste, engagé auprès de l'équipe mobile sociale de Toulouse.

     

    Alters vise à redonner aux pratiques sociales, professionnelles, bénévoles et/ou «militantes » leur place dans notre activité associative. Les crises majeures mondiales, socio-politiques et écologiques, ne peuvent plus être ignorées et être absentes de nos préoccupations associatives. Dans cette optique, l’Association propose plusieurs dispositifs :

    • L’atelier des praxis sociales : lieu d’auto-éco-formation pour les professionnels qui souhaitent interroger les concepts et les théories à partir desquels ils pensent leurs pratiques de soin, d’'éducation ou de travail social… et inventer des pratiques professionnelles à partir de la culture de leur métier, dégagées de l’hégémonie d’une pensée psychanalytique qui méconnaît ces cultures professionnelles. (voir atelier des praxis sociales)
    • La proposition de groupe Balint au sein d’Alters, pour ceux qui sont engagés dans une pratique professionnelle en constante élaboration ; Un Balint conçu comme : Instance d’élaboration de sa pratique, un par un, une pratique sociale respectant donc le désir singulier, (voir onglet Balint)
    • Sur quelles orientations ?
    • Par la prise en compte des expressions du désir singulier du sujet que l’on reçoit. Cette posture implique un certain nombre de conséquences, comme : S’interdire l’exercice de l’interprétation sauvage dans ces pratiques, Refuser l’utilisation de nosographie ou de diagnostic psychiatrique dans les pratiques d’accompagnement social. L’accompagnement social, à visée non normative, est à resituer dans le contexte du social, de l’économique, du culturel en réhabilitant les effets des phénomènes culturels dans les situations de crises sociales…
    • Le partage d’innovations sociales afin de soutenir la mise en œuvre et la diffusion d’expériences innovantes dans le social. L’orientation vers un travail en réseau permettra de se faire point d’accueil et caisse de résonance pour des professionnels en recherche. Ce dispositif concerne les adhérents, quels que soient leurs statuts (salariés, retraités, demandeurs d’emploi, indépendants, etc…) avec ou sans professions… L’invention de pratiques sociales ne concerne pas seulement les professionnels du social : toute personne impliquée dans sa vie quotidienne, au niveau de son quartier, sa ville, son lieu de travail, etc… est concernée par cette visée et peut se relier aux pratiques émergentes.

    Pratiques Sociales

    La Charte et les Propositions

     

    Ce groupe se réunit une fois par mois dans le cadre des journées d'Alters. Il est ouvert à tous les praticiens du social.

     

    Charte pour la création d'un collectif de recherche et d'innovation en pratiques sociales

    (21/09/2008)

     

    «Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente», disait Aimé Césaire à l'ouverture de son discours sur le colonialisme (1953), en parlant du sort fait aux colonisés dont il était comme antillais, et aux prolétaires dont il se revendiquait puisqu'il était marxiste.

    On pourrait allonger, dans notre société actuelle, la liste: par ex le colonisé, le prolétaire et pourquoi pas «l'handicapé »... Dans ces 3 cas, il y a déni d'humanité et selon les cas, une exclusion, un bannissement, une mise à mort que nos sociétés développées techniciennes promeuvent au nom de nos valeurs issues du Glossary Link mythe du progrès par la science. Nous excluons de la vie sociale collective notre propre progéniture si elle ne correspond pas aux critères de productivité et de performance qu'exige l'illusion de la croissance. C'est une réaction totalitaire.

    Dans nos sociétés productivistes, il n'y a de bonne place que si on peut participer au système de production de manière efficace.

    Ce constat n'est ni pessimiste, ni optimiste. Il consiste à prendre en compte ce réel social tel qu'il est, non pour se lamenter ou se révolter, mais pour pouvoir agir, en toute humilité, dans le cadre de sa pratique professionnelle qu'il convient de faire évoluer. Changer de proche en proche les mentalités. Colossale révolution culturelle à entreprendre, ou à reprendre.

     

    Parallèlement les regroupements de praticiens du social fonctionnent aujourd'hui sur le mode du relationnel et restent aujourd'hui asservis aux dogmes aussi divers soient-ils : énoncés psychanalytiques momifiés, discours psychiatriques scientistes, techniques psychologiques en vogue, quand ils ne sont pas tout simplement fondés sur le corporatisme. Dans le premier cas, c'est le savoir qui fait liant, dans le second, c'est l'agrippement à l'identique.

     

    Le lien social propose ici une définition particulière. Il s'oppose à ce que naturellement nous pratiquons dans le colloque interpersonnel, dans la  réalité sociale, où ce qui se pratique le plus souvent est de l'ordre du « relationnel ».

    Dans l'optique proposée «relation sociale» et «lien social» s'opposent : La relation sociale se fonde sur l'illusion qu'il pourrait y avoir du «semblable», et sur la croyance en un Savoir, motivé par l'envie où le désir singulier n'a pas droit de cité, pulsion de «pousse-à-savoir» sur le mode paraphrénique dont Freud repérait un avatar sous le terme de «pulsion épistémophilique» (à cette différence près qu'il ne s'agit pas de désir d'en savoir sur le sexe et la conception des enfants, mais d'envie). Ces pulsions poussent à posséder et s'approprier des objets supposés et renvoient rapidement à une destructivité qui s'origine dans le mode de traitement paranoïaque des données.

    La relation sociale prolifère dans nos sociétés développées au détriment de l'ordre symbolique. Toujours ambivalente, elle produit une certaine efficacité dans la pratique professionnelle par exemple des «thérapeutes» où il est essentiel de com-prendre l'autre pour « mieux l'aider ou le soigner ». Dans ce type de profession, on est appelé à endosser la position de supposé savoir : Une telle pratique, incantatoire de l'oracle menaçant et persécutant, est inadmissible quand elle devient dans nos disciplines le mode relationnel générique du praticien dans le colloque social, y compris entre collègues.

    A l'opposé, seule la pratique du lien social peut permettre à chacun de penser sa praxis et sa pratique dans un réseau hétérogène de praticiens et d'institutions. Ce qui compte dans le colloque humain, c'est ce qui produit le «penser» dans son énonciation singulière d'humain où chacun est incompréhensible à tout autre et à lui-même.

    Quand le lien social est à l'œuvre, il se forme, comme dans l'appareil psychique, des effets de remaniements dans le colloque social.

    Ce collectif s'inscrit dans un processus de transmission et non de transaction de savoir.

    Ce qui devrait être au cœur de son fonctionnement, c'est la relance incessante du penser désirant.

     

    La création d'un collectif de recherche et d'innovation en pratiques sociales vise à mettre en œuvre de nouvelles pratiques sociales de nos professions autour de 3 principes fondamentaux:

    • Une pratique d'aide, de soin, d'éducation ou rééducation, d'enseignement n'est pas seulement l'application compétente d'un savoir ou d'une technique, mais doit être vectorisée par le désir propre de celui qui l'acte.

     

    • La souffrance, la maladie, la mort participent naturellement à l'existence humaine, ce qui interdit dans sa pratique toute défense d'une cause idéologique où se fourvoierait le désir. Pratique délibérément laïque où toute personne accueillante ou accueillie ne peut être considérée ni victime de ce qui l'affecte, ni revendicatrice au titre du «droit à la santé» ou au «bien-être». Ce qui oblige à ne recevoir toute personne qu'en position de sujet.

     

    • Promouvoir une éthique de la pratique de l'aide et du soin, de l'éducation ou de la rééducation, et de l'enseignement dans la réalité sociale d'aujourd'hui, redonnant au risque toute sa place.

     

    Ces principes fondamentaux et les concepts qui les soutiennent, constituent la base d'un langage partagé à partir duquel il est possible d'aborder, collectivement, les difficultés existentielles et les souffrances des personnes qui consultent.

     

    Une compréhension transdisciplinaire est rendue possible par une approche commune de la question humaine à partir des sciences sociales structurales: anthropologie, linguistique, biologie dans sa dimension structurale, hypothèse de l'inconscient freudienne, qui fondent leur unité dans une anthropologie générale.

     

    Il s'agit d'organiser un collectif entre praticiens, fondé sur le «lien social», pour permettre à chacun, dans son champ de travail, de répondre de façon pertinente à des demandes ou attentes adressées. Dans un premier temps, ce collectif aura pour fonction de servir de support à l'élaboration de sa pratique et de la « théorie » singulière qui la soutient. Rapidement, il s'agira de mailler ce réseau de praticiens exerçant en libéral avec des professionnels de santé, d'éducation, de rééducation, d'enseignement du secteur public ou des institutions privées.

     

    Ce collectif s'adresse à tous ceux qui, exerçant une pratique sociale, aspire à penser sa praxis et qui s'engage à participer et à développer une structure en réseau, laquelle n'aurait ni centre ni périphérie.

     

    À partir de la proposition de Marc THIBERGE du 27 Juin 2008

     


     

    Compte-rendu du 34 mars 2012 -voir document PDF, ci-joint :

    Sous-catégories

    A destination des praticiens du social et de la santé, en exercice (enseignants, formateurs, moniteurs éducateurs, éducateurs de jeunes enfants, éducateurs spécialisés, pédagogues, Médecins généralistes, spécialistes, psychiatres, soignants, infirmiers, ostéopathes, kinésithérapeutes, psychologues…) l’atelier offre un espace de travail, d’auto-formation et de partage d’expériences et de savoirs entre les participants.

    Pour quoi ?
    Se mettre en situation de développer la recherche afin d’élaborer des pratiques dans le champ du social
    se cultiver et s’appuyer sur les énoncés des sciences humaines afin de :
    Remanier sa pratique professionnelle

    Ainsi que le stipule la charte d’Alters, il ne s’agit pas, dans les pratiques sociales, d’user de la psychanalyse en vue de la constituer en hégémonie de savoir ou de posture de pouvoir, (ce qui lui rendra toute sa valeur et nous permettra de concevoir la pratique du lien social -notre signature- comme seule compatible avec l’éthique de notre Association : la relance permanente du Penser désirant.
    Reste qu’il y a à construire, trouver-créer les concepts et les théories à partir desquels on peut penser et inventer des pratiques sociales hétérogènes comme le soin, la psychologie, l'éducation ou le travail social…
    Cet atelier propose un cadre de théorisation des pratiques sociales, qui prend en compte le désir singulier et par là questionne la place de la fonction désirante chez les professionnels et chez les personnes dont on s'occupe. Il s'agit d'ouvrir un espace d’élaboration du "lien social", comme position de recherche et d'invention collective et individuelle.
    L’atelier se réunit le 1er mardi du mois, Si vous êtes intéressé, prenez contact avec l’association par mail.

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